Dès que le fleuve quitte la
Bulgarie, il se divise en plusieurs bras ( bras Ostrov et bras de
Calarasi) et se dirige vers le nord à travers la Roumanie,
bloqué par les collines de la Dobroudja. A ce niveau du fleuve,
de grandes îles dévient le cours du flot. A Rasova, restent
visibles quelques vestiges des forteresses et des murs qu'avait
construit là Trajan en guise de frontière entre l'Empire Romain
et les Barbares.
A partir de Cernavoda,
les progrès vont me permettre d'éviter les méandres des trois bras du delta,
Chilia, Sulina et Sfantu Gheorghe... En effet, après de multiples tentatives,
en 1984 a été inauguré le canal du Danube à la Mer noire, long de 63 Km qui
évite le détour par le Delta en évitant 300 Km de méandres... et qui rejoint
par deux bras différents, Statiunea Navodari ou Constanta. Mon projet étant
de baser le "Bananec Blues" à Constanta pour explorer les rives de
la mer noire, il est évident que je vais emprunter le bras sud du canal.
Constanta est une cité au
passé glorieux et prestigieux. Ici bien sur souffle encore
l'esprit d'Ovide, ce grand poète latin né en 43 avant
JC, sous le nom de Publius Ovidius Naso, et déporté à Tomis (aujourd'hui Constanta)
en l'an 8 sous le falacieux prétexte d'avoir écrit "l'Art d'aimer"
dans une Rome qui, sous l'égide d'Auguste pronait le bien moral. Plus vraisemblablement,
il a été victime d'un ostracisme politique et religieux... Mais ici, son souvenir
reste intact et je vous incite à lire "Dieu est né en exil" de Vintila
Horia, éditions de Fallois, l'Âge d'homme, un beau moment de l'histoire d'Ovide
à Tomis...
Constanta est la plus importante
ville du littoral roumain qui s'appelait autrefois Tomis. Elle
existait déjà VI siècle avant JC et faisait partie dans le
Pont Euxin ancien de la communauté des 5 villes avec Calatis,
Histria, Dyonisopolis et Odessos. Elle devint une métropole en
138 de notre ère et fut à cette époque la plus grande ville de
toute la Mer Noire.
Il reste encore dans la partie
antique de la ville des vestiges du mur d'enceinte romain. La
tour des Bouchers, le phare génois et la mosquée avec son
minaret de 50 mètres
sont des objectifs intéressants pour le visiteur ainsi
que sur le front de mer, le casino.
Mais Constanta c'est aussi une
ville portuaire moderne par où transite plus de la moitié des
importations et exportations de la Roumanie. C'est ici également
que se trouve l'école de la marine militaire et l'institut de
marine "Mircea le Vieux".
C'est également le port
d'attache du navire école "Mircea" qui est
actuellement en restauration. Et c'est aussi le port de plaisance
de Port Tomis où va venir s'ancrer le "Bananec Blues"
après sa traversée de l'Europe...
A partir de Cernavoda,
les progrès vont me permettre d'éviter les méandres des trois bras du delta,
Chilia, Sulina et Sfantu Gheorghe... En effet, après de multiples tentatives,
en 1984 a été inauguré le canal du Danube à la Mer noire, long de 63 Km qui
évite le détour par le Delta en évitant 300 Km de méandres... et qui rejoint
par deux bras différents, Statiunea Navodari ou Constanta. Mon projet étant
de baser le "Bananec Blues" à Constanta pour explorer les rives de
la mer noire, il est évident que je vais emprunter le bras sud du canal. 
l'esprit d'Ovide, ce grand poète latin né en 43 avant
JC, sous le nom de Publius Ovidius Naso, et déporté à Tomis (aujourd'hui Constanta)
en l'an 8 sous le falacieux prétexte d'avoir écrit "l'Art d'aimer"
dans une Rome qui, sous l'égide d'Auguste pronait le bien moral. Plus vraisemblablement,
il a été victime d'un ostracisme politique et religieux... Mais ici, son souvenir
reste intact et je vous incite à lire "Dieu est né en exil" de Vintila
Horia, éditions de Fallois, l'Âge d'homme, un beau moment de l'histoire d'Ovide
à Tomis...
sont des objectifs intéressants pour le visiteur ainsi
que sur le front de mer, le casino. 
